jeudi 20 octobre 2011

ce qui m'accroche chez Bessette…

photo emmanuel turlet


Ce qui m’accroche chez Bessette, ça n’est pas tant le texte que l’écriture. C’est-à-dire un mode de relation au monde (à soi, aux autres, j’en reviens toujours là.)
Le délire d’être.

Quand elle parle de roman contractuel et inachevé. Ça n’est pas parce que c’est pas fini, c’est parce que ça n’est jamais fini.
Elle met quelque chose en branle. C’est pas le texte, qui est fini, qui est là, qui s’impose. C’est l’écriture comme principe dynamique, quelqu’un qui s’impose à travers une chose qui s’impose et qui impose d’être. C’est vraiment un principe moteur.
Le délire.

Et du coup ça n’est pas le spectateur comme une chose constituée mais comme personne en route. Mise en branle, ébranlée, déviée ?